CGT Proxiserve

NAO 2021

 

Revendications de la CGT

U.E.S PROXISERVE

Négociations 2021

 

Au vu des résultats fructueux de la société Proxiserve, notre syndicat demande un meilleur partage des richesses. L’entreprise produit d’énormes bénéfices, à l’exemple de la redevance de marque allouée à la Holding, passée de 2,6 M€ en 2018 à 12 M€ en 2019.

À la CGT, nous demandons que les fruits récoltés par le travail de chacun, soient répartis de façon plus équitable, ainsi nous revendiquons :

 

Salaires :

Pour rattraper la perte de pouvoir d'achat engendrée par ses 8 dernières années.

  • Que les rémunérations des salariés de l'U.E.S Proxiserve  soient augmentées de 200 euros par mois à compter du 1er juillet 2021. 
  • Qu'aucun salaire mensuel au 1er juillet 2021 ne soit inférieur à 1900 euros dans l’UES.
  • Qu’un salaire minimum par métier soit défini afin de mettre en valeur ces derniers et ainsi relancer les mutations internes afin d’inciter le personnel à rester dans l’entreprise.
  • Que les salaires évoluent en fonction de l’ancienneté, de l’expérience et des diplômes et qu’ils soient supérieurs à celui des nouveaux embauchés.

 

Métiers et classifications :

Aujourd'hui, que l'on soit releveur de compteurs, robinetier, plombier, chauffagiste, technicien travaux ou multi, avec ou sans expérience, la classification reste la même et se situe dans la majorité des cas au niveau 2 ou 3.  Il en va de même pour les salaires, complètement déconnectés des métiers et des niveaux de responsabilités différents qu'ils engendrent.

Il en est de même pour le personnel administratif, les taches de chacun (e) ne sont pas bien définies et les qualifications au rabais, par rapport aux multitudes de taches nouvelles qui leur sont confiées.

Il faut aussi favoriser une gestion anticipative et préventive, détecter et résoudre en amont des questions liées à l’évolution des métiers, des emplois, de la formation, des classifications et des acquis (voir les accords de 2009 et 2012).

Comment envisager une évolution de carrière dans une entreprise qui n'accorde aucun intérêt aux qualifications, aux diplômes et à l'expérience ?

Nous demandons :

  • La mise en place d'un calendrier en 2021 pour engager des négociations sur la grille des classifications par métiers.
  • Repositionner chaque salarié par rapport à la grille de classification en fonction de, ses compétences, son expérience et son ancienneté. (Cela permet de fidéliser et de redonner une cohésion à chacun, dans la place qu’il occupe au sein de l’entreprise).
  • Que les niveaux de qualification pour les salariés non cadre, soient revus à la hausse en fonction de l’ancienneté (telle que le prévoit la convention pour les cadres).

 

Rafraîchir l’accord des astreintes

  • Revalorisation du prix de l’astreinte semaine et l’astreinte Week-end
  • Repréciser que les salariés d’astreinte ne doivent être appelés que dans le cadre d’une urgence et uniquement pour mettre l’appareil hors danger !
  • Repréciser également le temps de repos avant la reprise de la journée de travail
  • Faire figurer sur l’avenant le paiement des heures de repos si celle-ci tombent pendant les heures de travail.

ex : (11 heures de repos- Admettant que le technicien doit reprendre à 10h suite à son temps de repos, nous voulons que le paiement de ces heures (de 8h à 10h) soit clairement inscrits dans l’accord !

 

Tickets "restaurant" :

  • Une égalité du montant des tickets "restaurant" entre PXS, PXT et filiales, qui seraient portés à 12 euros
  • Une prise en charge de l’employeur à hauteur de 60%.

 

Prime de paniers :

Aujourd’hui pour pouvoir manger correctement lorsque l’on travaille à l’extérieur chez nos clients, il est impossible de le faire avec un montant de 8,20 euros.

  • Ainsi nous demandons à ce que la prime panier soit portée à 12 euros.

 

Mutuelle :

La pénibilité de nos métiers et la course à la rentabilité nuisent quotidiennement à la santé des salariés de l'entreprise. Cela justifie amplement que cette dernière supporte une part plus importante du coût de la couverture santé.

  • Augmenter la part de l'employeur à 80 % du coût mensuel de notre mutuelle.

 

Prévoyance :

  • Faire supporter par le personnel Cadre, le même taux de cotisation sur la tranche A, que pour les non-cadres.

 

Ancienneté et expérience :

Afin de fidéliser les salariés, prolonger la grille d'ancienneté conventionnelle en passant la prime d’ancienneté à :

  • 8 % à compter de 15 années de présence dans l'entreprise
  • 10% à compter de 20 années de présence dans l'entreprise
  • 15% à compter de 30 années de présence dans l'entreprise

 

Permis de conduire :

La direction s'est engagée dans l'accord des N.A.O. 2012, à ouvrir des négociations pour définir les modalités de récupération des points du permis perdus par les salariés qui utilisent un véhicule dans le cadre de leur travail. Le durcissement de la législation dans ce domaine va entrainer une augmentation notable des pertes de points avec à la clef la suppression du permis de conduire.

Il est entendu qu'il n'est pas question pour la CGT d'encourager les conduites dangereuses et répréhensibles, mais d'inciter l'entreprise à prendre financièrement sa part de responsabilité car l’augmentation de la charge de travail et les pressions exercées par l'entreprise pour se rendre le plus rapidement possible sur le lieu de travail provoquent aussi des pertes de points du permis.

Par exemple, l'entreprise pourrait prendre à sa charge le coût du stage de récupération de points perdus par le salarié, en contrepartie, celui-ci s'engagerait à effectuer ce stage pendant ses congés. 

Autre sujet concernant les amendes pour les stationnements non-autorisés ou les dépassements de temps. La CGT demande un engagement écrit de l'entreprise pour prendre en charge ces amendes lorsque le salarié est en intervention et qu'il est dans l'incapacité de trouver une place de stationnement pour accomplir son travail.

 

Conditions de travail des personnels administratifs :

Les conditions de travail se sont fortement dégradées pour les personnels administratifs au cours des années : surcharge de travail (sous effectifs), comportements agressifs des clients, organisation du travail inefficace ou aberrante......autant de facteurs générateurs de stress et de souffrance au travail pour ces salariés.

 

Nous demandons à la direction d'organiser des rencontres avec les organisations syndicales associées aux référents CSSCT pour faire un état des lieux des agences et services en DR afin de répertorier puis gommer les conditions de travail difficiles que rencontrent ces personnels administratifs. 

 

Droit à la déconnexion :

La CGT demande l'ouverture de négociations sur le droit à la déconnexion. Le développement des technologies d’information et de communication, s’il est mal maîtrisé ou régulé, peut avoir un impact sur la santé des salariés (stress, épuisement professionnel, etc.).   Parmi eux, la charge de travail et le brouillage des frontières entre vie privée et vie professionnelle sont des risques associés à l’usage du numérique.   L’instauration d’un droit à la déconnexion vise à garantir l’effectivité du droit au repos ; cet enjeu est particulièrement fort, notamment pour les techniciens qui utilisent quotidiennement un terminal mobile (tablette) ou le personnel d'encadrement, avec ou sans convention de "forfait jours" sur l’année, utilisateurs fréquents des outils numériques.

 

Prime d'intéressement / Participation :

La CGT rappel que la Direction n’a pas souhaitée depuis quelques années, reconduire l’intéressement !

Ainsi La CGT demande l’intégration de la redevance de marque Proxiserve qui pour 2019, s’élevait à 12 M€, ce qui permettrait d’augmenter considérablement le montant de la participation pour chaque salarié, ou la mise en place d’un intéressement aux bénéfices avec des critères qui déterminent son montant et qui doivent permettre à tous les salariés de bénéficier d’une somme minimum.

 

Prise en charge par l'entreprise de la journée de solidarité :

Selon l’adage, « tout travail mérite salaire ». Pour la CGT, « il n’est pas possible d’accepter que les salariés soient contraints à une journée de travail gratuit, quelle qu’en soit la date (le lundi de Pentecôte ou un autre jour), ou la forme (suppression d’un jour férié, diminution des journées de RTT, augmentation de la durée du travail hebdomadaire...) ».  Cette loi constitue un déni du principe d’égalité des citoyens devant la loi, les salariés étant les seuls à devoir travailler sans être rémunérés.

Le fait pour l’Etat français de prévoir une journée de travail non rémunéré est contraire au « droit au salaire », prévu par plusieurs textes de droit international (ratifiés par la France).

 

Négocier un accord d’égalité professionnelle (article L. 2242-8 du code du travail) :

L’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans le travail implique le respect de plusieurs principes par l’employeur concernant l’interdiction des discriminations en matière d’embauche, l’absence de différenciation en matière de rémunération et de déroulement de carrière, l’obligation vis-à-vis des représentants du personnel (mise à disposition d’informations relatives à l’égalité professionnelle dans la base de données économiques et sociales), l’information des salariés et candidats à l’embauche et mise en place de mesures de prévention du harcèlement sexuel dans l’entreprise.

 

Mettre en place un groupe de réflexion sur le travail à temps partiel et le télétravail :

À l’heure où les technologies évoluent continuellement, augmentant les possibilités de travail à distance et en situation de mobilité, c’est un sujet important pour les salariés et l’entreprise.

En ce qui concerne le travail à temps partiel, nous souhaitons revoir avec l’entreprise les conditions d’emploi du personnel concerné.

 

Déterminer le temps de travail :

Clarifier les temps de trajets et d’intégrer les temps de route dans la journée de travail, à l’heure actuelle beaucoup d’incompréhension sur le sujet. Pour la CGT, il nous parait légal, du moment que le technicien prend son véhicule et qu’il est à la disponibilité de l’entreprise, qu’il soit rémunéré comme temps de travail ou en contrepartie nous exigeons une indemnité de déplacement*.

  • Redéfinir les temps de pause déjeuner et bien les clarifier auprès des managers.
  • Arrêter de travailler en sous-effectif dans les agences.
  • Que les heures supplémentaires soient payées et que les procédures pour se faire payer soit claires et simples pour les salariés.

 

Mise en place d’un compte épargne temps (CET) :

Nous demandons que le salarié puisse, à sa convenance, affecter sur son CET (compte épargne temps) des droits issus de :

  1. La 5e semaine de congés annuels.
  2. Congés supplémentaires pour fractionnement ou issus de droits conventionnels.
  3. Périodes de repos non prises (exemple : journées de RTT).
  4. Rémunérations diverses (exemples : prime d'ancienneté, 13eme mois).
  5. L'employeur peut affecter sur le CET les heures accomplies au-delà de la durée collective (exemple : heures supplémentaires) par le salarié.